Les méthodes pour soigner le furoncle
Le furoncle est un bouton rempli de pus, signe d’une inflammation, il peut être douloureux. L’infection est provoquée par le staphylocoque qui peut s’attraper en milieu hospitalier, par un proche porteur du germe ou une personne qui vient de prendre des antibiotiques. Dans ce dernier cas, c’est la destruction des autres bactéries par antibiothérapie qui provoque la prolifération des furoncles.
Traiter le furoncle par des soins maisons
Lorsque l’infection n’est pas grave, il est possible de soigner soi-même le furoncle avec une méthode simple qui consiste à utiliser une compresse d’eau chaude appliquée sur le furoncle durant 30 minutes. La chaleur favorise le drainage spontané du pus vers l’extérieur et soulage instantanément la douleur. Pour les infections qui apparaissent au niveau des fesses, il est recommandé de faire un bain de siège. Cette technique a l’avantage de permettre à la chaleur de bien se diffuser. En marge de ce traitement maison, les remèdes traditionnels ont aussi prouvé leur efficacité comme l’application de cataplasme de pain avec du lait chaud.
Traiter le furoncle avec des soins en cabinet médical
Le recours à une consultation médicale est nécessaire dans les cas suivants :
- existence de rougeur autour du furoncle,
- non évacuation du pus après l’application de cataplasme,
- apparition de stries rouges autour du furoncle,
- individus diabétiques.
Le médecin se chargera de percer le furoncle et d’en vider le contenu en limitant la prolifération de l’infection. Les traitements varient en fonction des symptômes. Ainsi, pour une infection au staphylocoque, le traitement sera à base de pénicilline. Pour un furoncle dans les parties génitales ou dans les aisselles, il faudra opter pour un traitement antibiotique anti-inflammatoire à long terme. Sinon, pour un kyste épidermoïde ou un début d’acné, le traitement sera à base de cortisone.
Chez les sujets diabétiques, l’administration d’antibiotique sous une prescription médicale est indispensable. Parfois, l’hospitalisation est recommandée par le médecin traitant lorsqu’il s’agit d’infection plus grave. En effet, le traitement le plus efficace consiste à administrer l’antibiotique par voir intraveineuse.
Les alternatives pour traiter le furoncle
Les médicaments sont utilisés en premier recours pour traiter rapidement le furoncle. Cependant, l’usage de la pénicilline pour combattre l’infection peut avoir des effets secondaires sur l’organisme. Le recours à d’autres méthodes peut donc être nécessaire.
Le traitement homéopathique
L’homéopathie constitue une alternative de traitement du furoncle. En fonction des symptômes qui apparaissent, il faut suivre les indications ci-après :
- Tumescence formée : 1 dose d’Hepar sulfuris calcareum 30 CH et 1 dose de Pyrogenium 9 CH durant 3 jours,
- Tumescence avec teinte violacée : prendre en additif 5 granules de Siegesbeckia orientalis 5 CH à raison de 3 fois par jour ou 5 granules de Tarentula cubensis 9 CH 2 fois par jour,
- Application locale d’onguent pour soulager la douleur.
L’homéopathie permet aussi de traiter les furoncles récidivants. A cet effet, les remèdes à utiliser sont à base de Silicea, d’Arsenicum album, de Thuya occidentalis et de Sulfur.
La phytothérapie
L’utilisation des plantes médicinales en cataplasme pour remplacer les traitements médicaux présente plusieurs avantages. En effet, c’est un remède naturel qui accélère la guérison en agissant en douceur. Elle ne présente pas de danger notable pour l’organisme. Par ailleurs, elle permet d’éviter les risques de surinfection pouvant entrainer la septicémie. Ainsi, l’utilisation des feuilles de bardane en application locale sur l’infection permet de la soulager en évacuant le pus et en favorisant la cicatrisation.
La prévention, la meilleure solution pour lutter contre le furoncle
Traiter le furoncle peut prendre du temps lorsque l’infection est généralisée. C’est pourquoi, il faut appliquer les mesures à titre préventif. Ainsi, pour éviter d’attraper des infections, il faut avoir une peau propre et apporter plus d’attention à l’hygiène au niveau des aisselles, des fesses ou des zones génito-urinaires. Sinon, préférez la douche au bain et veillez à ce que tous les outils utilisés soient bien propres, notamment les accessoires nécessaires pour le rasage. Enfin, le lavage fréquent des mains est un geste simple qui permet aussi de limiter significativement les risques d’infection.