Le principe d’un intérêt bancaire
L’intérêt bancaire se présente sous plusieurs formes, mais la principale concerne les frais de tenue de compte. Viennent ensuite les intérêts pour les crédits qu’on souscrit et les frais correspondant aux autres opérations financières. On pense à tort que les intérêts bancaires ne sont qu’une seule entité car il s’agit de trois commissions différentes :
- Les frais de gestion (conseil et abonnement)
- Les frais d’incidents (chèque sans provision et dépassement de crédit)
- Les opérations de carte de crédit
Les frais d’incident sont les plus contestés car si on est sanctionné pour un chèque sans provision, on devra payer une somme au Trésor public pour pouvoir émettre de nouveaux chèques. Cette mesure est injustifiée dans la mesure où les chèques sans provision ne lèsent pas l’État.
Des frais bancaires exhorbitants : les explications
Afin de comprendre l’augmentation exponentielle des intérêts bancaires, on doit se pencher sur le fonctionnement d’une banque. Ces dernières étaient autrefois proches de l’État et leur priorité était de satisfaire les clients. Le secteur étant de nos jours libéralisé, une forte une forte concurrence est alors enregistrée avec une baisse conséquente des bénéfices. Pour compenser cette perte, les banques sont obligées d’augmenter les frais de tenue de compte. Les clients comprennent les frais normaux tels que l’abonnement, l’étude du dossier ou le conseil financier. Mais on a du mal à comprendre la surfacturation négative des différentes commissions sur chaque opération bancaire. La situation s’avère pire pour les Français vivant hors du territoire car le moindre prélèvement ou virement engendre une commission faramineuse.
La nécessité d’une législation
Les clients et les associations de défense des consommateurs préconisent une législation pour forcer les banques à homogénéiser leurs commissions. Chaque banque est aujourd’hui libre de fixer ses propres tarifs même si des barèmes publics les force à ne pas dépasser un certain taux. Pour contourner ce barème, les établissements proposent des packs composés de plusieurs produits financiers. Le consommateur devra bien réfléchir avant de s’y engager car chaque produit dans ce pack ayant son propre intérêt bancaire, la facture finale risque d’être salée.
Le cas du surendettement
Les personnes en surendettement sont plus vulnérables car elles ont beaucoup d’incidents de paiements tels que la saisie ou le blocage du chéquier dans l’historique de leur compte. Pourtant, les banques leur font payer des commissions pour chacun de ces incidents entraînant ainsi une augmentation de la dette. Des projets de loi sont prévus pour supprimer ces frais pour les personnes les plus démunies. Mais on remarque un certain manque de fermeté de l’État vis-à-vis des banques si bien que des associations de défense du consommateur ont entamé plusieurs procédures judiciaires contre certaines banques.
La réduction de ses intérêts bancaires
La première chose à faire consiste à comparer l’offre de chaque banque et faire son choix en fonction de ses besoins car les commerciaux des banques sont très forts pour nous imposer des produits inutiles. Les trois principales commissions constitueront la base de l’étude et il faudra vérifier le taux que chacune d’elle applique en visitant toutes les banques de sa ville. Des comparateurs en ligne sont également disponibles pour faciliter la tâche.
L’obligation des banques
Si auparavant les banques n’avertissaient pas ses clients de la modification de leurs tarifs, elles sont désormais tenues de le faire 3 mois avant l’application des nouveaux taux. De plus, elles doivent fournir un récapitulatif de tous les intérêts bancaires pour l’année qui vient de s’écouler. Ce document est important car il permettra au consommateur de se faire une idée des commissions dans leur globalité. Ce dernier peut s’en servir pour comparer les prix afin de trouver une offre moins chère.