Déchiffrage de l’étiquette d’un vin
L’étiquette d’un vin permet au consommateur de connaître son cépage ou tout simplement de repérer la marque. Toutefois les étiquettes se différencient entre elles et le nombre d’informations varie d’une bouteille à une autre. En effet, certaines informations sont obligatoirement publiées sur l’étiquette d’un vin tandis que d’autres sont laissées au choix du producteur.
Informations brèves mais importantes
De nombreux viticulteurs préfèrent afficher les mentions obligatoires sur la contre-étiquette au lieu de les apposer sur l’étiquette portant la marque du vin. Cela ne signifie pas que le vin est de moindre qualité car au contraire il peut s’agir d’un vin de qualité. A ce propos de nombreux producteurs affichent les mentions facultatives pour valoriser leurs produits. Toutefois, il faut faire attention à ne pas se laisser convaincre par des informations sans importance. Seules, les mentions obligatoires sont indispensables au consommateur.
Les précisions essentielles
Il faut savoir que le viticulteur n’est pas forcément l’embouteilleur du vin. Il arrive en effet que le vin est mis en bouteille par un tiers. Cette information est indiquée par la mention « mis en bouteille » suivi de « à la propriété » ou « au domaine » ou « dans la région de production de ». Généralement lorsque le négociant n’est pas l’embouteilleur, les consommateurs y voient un motif sur lequel ils peuvent juger de la qualité du vin.
Les mentions visibles sur l’étiquette
Une étiquette de vin doit au moins présenter des mentions utiles au consommateur. Six mentions sont obligatoires et permettent au consommateur de relever les renseignements les plus importants concernant le vin. Mais, ces informations peuvent être confortées par d’autres mentions dits optionnelles et laissées à l’appréciation du négociant.
Les mentions obligatoires
Les six mentions obligatoires communes à toutes les étiquettes de vin sont :
- le nom du pays d’origine du vin pour qu’on puisse le distinguer du lot sur le marché à l’étranger,
- les appellations vin de table, vin d’apéritif, AOC associé ensuite au lieu de production,
- la teneur en alcool du vin qui varie d’une marque à une autre ou même d’une appellation à une autre,
- le volume de la bouteille par exemple 37,5 cl ou 75 cl ou 1,5 l,
- le nom ainsi que l’adresse de l’entreprise qui a embouteillé le vin, suivi de la qualité de ce dernier (négociant, viticulteur...),
- le numéro du lot parmi lequel a figuré la bouteille.
Cette dernière information est capitale pour qu’on puisse retracer les origines du vin et ceci jusqu’au numéro du cuve dans lequel il a reposé.
Les mentions optionnelles
Les mentions optionnelles comme Grande Cuvée sont laissées à l’appréciation du négociant qui souhaite ou non l’apposer sur l’étiquette de son vin. Néanmoins, ce genre de mention n’a pas vraiment d’aspect informatif sauf qu’elles servent en réalité à séduire l’acheteur. En revanche, il existe des mentions facultatives qui ne peuvent figurer sur l’étiquette de certaines appellations. Par exemple, un vin de table ne peut pas comporter la mention optionnelle « millésime ». Toutefois, ces mentions facultatives se révèlent d’une grande utilité pour mieux connaître le vin :
- le millésime qui est l’année de production du vin,
- la couleur (blanc, rosé, rouge, gris),
- le cépage (pinot noir, blanc, assemblage),
- la méthode de vieillissement (vieilli en fûts de chêne).
L’importance des mentions optionnelles
Le cépage est un renseignement que le producteur de vin peut ne pas mettre sur l’étiquette. Mais s’il y figure, il faut savoir que le cépage varie d’une localité à une autre. A ce propos, la qualité du cépage dépend non seulement de la composition de la terre de culture mais aussi de la météo qui prévaut dans la région de culture, d’où la nécessité de bien lire la contre-étiquette où sont notées ces informations facultatives.
Les conseils sur la contre-étiquette
Certains négociants notent des conseils sur la contre-étiquette pour valoriser le vin et orienter le consommateur dans son achat. C’est ainsi que les acheteurs liront sur cette étiquette secondaire les plats qui sont conseillés lors du service du vin ou si le vin a besoin d’être chambré ou carafé avant le service. Le meilleur moment pour déguster le vin est parfois noté sur cette contre-étiquette.