La définition de l’émotion
L’émotion est décrite comme étant un état psychologique et biologique d’une personne. Cet état peut être positif ou négatif et est généré par une situation. Il peut se manifester de diverses manières. A titre d’exemple, en cas de honte, on rougit, et en cas de panique, l’individu peut trembler. Ces émotions ont un effet sur notre comportement. Il est donc important de les maîtriser, surtout en société et notamment dans le monde du travail. En général, on peut éprouver six émotions principales sur le lieu de travail :
- la peur ;
- la colère ;
- la honte ;
- la panique ;
- la tristesse ;
- la joie.
Les avantages de maîtriser ses émotions au travail
Le contrôle de ses émotions reflète une bonne maîtrise de soi. Cet aspect est pris en compte par beaucoup d’employeurs. L’explication tient au fait que les émotions sont mal vues au sein du monde professionnel. En effet, les émotions ont tendance à paralyser l’individu et à nuire à son efficacité. Lors d’une entrevue, l’individu, qui a du mal à garder son calme ou qui a honte de parler voit ses chances d’être embauché réduites. D’ailleurs, concernant les emplois qui impliquent des délais, l’aptitude de l’employé à ne pas céder à la panique et à maîtriser ses émotions est prise en compte. En somme, les avantages à maîtriser ses émotions au travail sont :
- une meilleure performance car l’individu canalise ses émotions vers son travail ;
- le développement de l’individu face aux situations difficiles ;
- une augmentation de sa crédibilité vis-à-vis de ses collègues et de son patron ;
- une plus grande chance d’être promu.
Le contrôle des émotions au travail
Plusieurs situations peuvent ébranler un employé sur son lieu de travail. Savoir gérer ces situations permet de mieux contrôler ses émotions. Les psychologues préconisent deux méthodes pour maîtriser les émotions. Il faut, tout d’abord, identifier ses propres émotions pour mieux les gérer, et ensuite, il faut prendre en considération les sentiments des autres pour une meilleure compréhension de la situation. Par ailleurs, il faut aussi analyser les facteurs déclencheurs des émotions vives. C’est ainsi que l’individu pourra prendre les mesures nécessaires pour ne pas céder aux émotions qui menacent de l’envahir. La situation typique au sein de l’entreprise est le travail en équipe. L’individu doit avoir la faculté de reconnaître les sentiments des autres en considérant leur ton, les échanges et les regards entre autres. Ensuite, il doit identifier ses propres sentiments. En cas de colère à leur égard, il doit se maîtriser pour arriver à un consensus sans anicroches.
Contrôler les sentiments négatifs
La colère est, sans doute, l’émotion qu’on rencontre le plus souvent en milieu professionnel. La cause peut être les critiques, les remarques et l’incompréhension des collègues et du patron entre autres. Pour se préserver de cette émotion, il faut prendre du recul et réfléchir avant d’agir. Il faut se dire que les critiques visent le travail et non l’individu lui-même. Ainsi, il est important de se dissocier de son travail. Ensuite, si un collègue ou le patron se met à attaquer verbalement l’employé pour des raisons injustifiées, il faut toujours se contrôler et l’affronter calmement. Il convient de penser à sa réputation et de lui demander la raison de ses critiques ou remarques excessives.
On peut aussi paniquer dans les situations où le patron exige qu’un travail soit fait dans des délais impossibles ou en cas de surplus de travail. Le travailleur se sent excédé alors que dans ce cas, il est important de garder son calme et de ne pas s’avouer vaincu. La solution serait d’organiser les tâches à faire : les plus importantes doivent être expédiées en premier. Il serait judicieux de demander l’aide des collègues pour ne pas perdre de temps et arriver à respecter le délai.
En cas de honte ou de timidité en public, il faut apprendre à se contrôler dans la mesure du possible et vaincre sa peur. Si on vous confie la tâche de faire la présentation d’un produit ou d’un discours, il vaudrait mieux préparer à l’avance le discours que vous allez prononcer afin de ne pas vous embarrasser en public. Et vous pourrez avouer votre trac à l’audience pour que celle-ci comprenne et ne juge pas sévèrement votre personne. De plus, il est important de détendre l’atmosphère en interagissant avec les personnes présentes. Ces dernières doivent pouvoir poser des questions à la fin ou pendant le discours.
Au cas où la tristesse surgirait sur le lieu de travail, il ne faut pas se laisser aller et pleurer ou se morfondre. On peut s’isoler un moment pour reprendre ses esprits et passer en revue les causes de la tristesse : des remarques désobligeantes du patron sur le travail ou des critiques de la part des collègues. Dans ce cas, une fois calmé, on peut discuter calmement avec le patron ou le collègue pour demander des éclaircissements et donner ses propres points de vue. Ensemble, il est alors possible de lui montrer qu’il s’est trompé ou d’apprendre quand est-ce qu’on a commis une faute.
Contrôler les sentiments positifs au travail
En cas de promotion ou de nouvelles de ce genre, on ressent un grand besoin d’exprimer sa joie ou son euphorie. Cela varie d’une personne à une autre : certains peuvent hurler de joie, d’autres sautent de joie et vont tout de suite organiser une fête ou acheter des friandises pour partager leur joie avec leurs collègues. Même si cela peut sembler normal, cette attitude est à proscrire sur le lieu de travail pour diverses raisons. Tout d’abord, cela montre une certaine inaptitude à rester serein. Par ailleurs, cela peut traduire un manque de confiance en soi car cette réaction peut être interprétée comme si l’employé ne s’attendait pas du tout à être promu. Deuxièmement, malgré les apparences, il est possible que les collègues le prennent mal car ils n’ont pas reçu de promotion. De plus, la réputation de l’employé est en jeu car celui-ci passera pour un frimeur.